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Born To Ride 2017 / Préambule

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Après demain, vendredi donc, je pars vers le Mont Saint Odile prés de Strasbourg avec au programme 1200km (si je ne me perds pas en route) de vélo: la Born To Ride 2017.

J’ai toujours dit que je préférais prendre mon temps, profiter, regarder le paysage. Le problème c’est que j’ai dans mes amis quelques dingues qui, eux, participent à des courses telles que la TCR ou le Tuscany Trail. Et qu’au final, ça commence à me titiller.

A 44 ans, si je ne m’y frotte pas maintenant, j’ai peur de le regretter un jour. Tout ce qui est pris, n’est plus à prendre…

Donc voilà, vendredi 22h (oui, je sais, c’est absurde comme heure de départ…) nous serons environ 120 à nous élancer vers l’Allemagne, puis la Suisse, l’Italie, puis retour en France pour terminer au Mont Aigoual (en passant par le Ventoux). Objectif: terminer avant mercredi 22h…

Je suis donc en pleine préparation de mon matériel.

Le vélo, c’est mon nouveau Condor Fratello (qui remplace le Surly Long Haul Trucker qui m’a accompagné pendant de longues années) équipé avec un groupe Ultegra compact, des roues en Mavic CXP33, un moyeu dynamo Shimano et des pneus Continental en 28mm. Pour emporter mon matériel, j’ai des sacoches de bikepacking Apidura. Cela va me faire un ensemble beaucoup plus léger et roulant que mon Surly, le tout avec un confort bien présent grâce notamment au cadre en acier et à la fourche carbone.

condor

Voici une petite liste du matériel que j’emporte avec moi:

Pour la nuit:
– un matelas Thermarest Neoair Trekker Regular (594g)
– un sac de couchage Cumulus XLite 200 custom (411g avec un compartiment de 13cm supplémentaire pour mes 1m93)
– un sac à viande Decathlon en soie (120g)
– un bivvy bag Alpkit Hubba XL (490g)
– un étui à lunettes
– les boules Quies
– une frontale Petzl
Je gagne énormément de poids en laissant la tente à la maison. A cette heure, j’ai encore un doute sur le fait de prendre le matelas ou non. Le problème ne serait pas tant le confort que l’isolation thermique.

Les vêtements en dehors du vélo:
– une cagoule Helly Hansen (qui pourrait me servir lors des passages de col en montagne)
– un tee shirt manche courte merinos Decathlon
– un short Cadence
– un boxxer light de running
– un maillot de bain (on ne sait jamais !)
– une polaire fine Décathlon
– un Buff en laine Merinos
– une paire de tongs
– une musette hyper light pour faire quelques courses plus facilement

Les vêtements sur le vélo:
– un ensemble cuissard + maillot Ozio qui vient juste d’arriver chez moi. Très bonne qualité, la coupe du maillot est parfaite !
– un maillot sous-couche Café du Cycliste
– des chaussettes Rapha merinos
– des chaussettes Decathlon
– une paire de manchettes
– des gants courts Northwave
– des gants longs Odlo
– des gants plastiques de station service
– un coupe vent Btwin ultralight 500
– un gilet jaune Btwin
– mon casque Casco SpeedAiro RS
Je suis un peu light s’il fait fort froid mais en superposant les couches ça passera (et je peux utiliser la polaire)

Pharmacie / Hygiène:
– crème solaire
– crème à cuissard Assos
– savon de marseille
– dentifrice et brosse à dent
– quelques cotons tiges
– tire-tiques
– une petite serviette éponge microfibre Decathlon recoupée
– quelques sparadras
– quelques lingettes bébé
– des pastilles Micropure
– un petit paquet de mouchoirs en papier

Pour les repas:
– des noisettes et amandes
– des barres de protéine
– de la semoule dans un ziplock
– une cuillère/fourchette plastique décathlon
– une tasse alu
– mon opinel
– un briquet

Electro:
– Téléphone Sony Z3 compact
– casque audio
– Appareil photo Sony RX100
– GPS Garmin Etrex 30 avec son câble USB
– des piles neuves
– un chargeur avec le câble mini USB
– une clé USB avec les fichiers GPX du parcours (on ne sait jamais !)
– une batterie type powerbank pour recharger  dans la nature si besoin.

Papiers, etc… :
– Carte d’identité
– Justificatif de carte vitale internationale
– CB + argent liquide

Mécanique:
– 2 chambres à air
– un kit rustine Zefal
– des colliers plastique (zip tie)
– un multitool Topeak
– une clé à rayon
– une pompe Lezyne (pas sur les moyens… oui je sais, c’est nul 🙂 )
– du lubrifiant pour la chaîne
– quelques maillons rapides
– 2 patins de frein neufs
– le tout emballé dans un petit chiffon
Et un antivol light en croisant les doigts…

 

 

 

 

 

8bar KRZBERG

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Une petite vidéo comme j’aime, dynamique, rythmée… qui donne envie de sortir le vélo et d’affronter le mauvais temps…

3..2..1… Go !

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Ce matin, petite balade pour valider le chargement…
Et départ demain pour les Highlands écossais 🙂

Le vélo, le remède ?

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Tu appuies, ça tourne, tu avances…

Tu appuies, ça tourne, tu avances…

Simplement. Tout simplement. Le vélo a cela d’apaisant qu’un effort, quelque soit son niveau, est récompensé par une avancée, que ce soit de quelques dizaines de centimètres à la fois, ou bien plusieurs mètres.

Tu appuies, ça tourne, tu avances…

Parce que parfois, la vie est compliquée. On se lance dans des projets. Et il y a des embuches, des obstacles qui paraissent parfois insurmontables.

Et tu montes sur ton vélo, et ça avance. Le moindre effort musculaire est récompensé. C’est mécanique. Sans conditions.
Et ça fait du bien !

 

Photo du jour

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Aujourd’hui, une chouette sortie vtt sur les sentiers flamands autour de La Panne et Koksijde. Presque pas de boue et un petit air de steppe orientale…

C’est l’hiver… mais c’est pas une raison pour se laisser aller ! :-)

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Alors oui, il fait froid, c’est humide, il y a de la boue, il faut laver son vélo après…

mais qu’est ce que ça fait du bien ! 😉

Chili

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Magnifique !

Les images sont variées, il y a du timelapse, la musique est parfaite et s’accorde au rythme de ce superbe film qui nous emmène en Amérique du Sud… Gros coup de coeur !

Idées de circuits vélo dans le Luberon

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Je reviens juste de 2 semaines de vacances dans le Luberon. C’était pour moi l’occasion d’y poser mes pneus ! Quel bonheur ! De la chaleur, des virages, quelques cols et un monument du cyclisme sur route: le Ventoux !

Cette fois-ci, point de vtt mais uniquement mon engin routier en plastique: un Specialized Tarmac.

Voici, tout d’abord, quelques conseils pour rouler dans cette magnifique région:

– Changez l’heure de votre réveil !

Il fait très chaud, facilement au dessus de 30°C, et le soleil tape fort. Les quelques heures grappillées le matin seront très agréables, plus fraîches et ombragées, et valent bien un réveil un peu difficile.

– Deux bidons valent mieux qu’un !

Pour la même raison, emportez l’eau en quantité suffisante. On trouve régulièrement des fontaines dans les villages, n’hésitez pas à vous ravitailler dés qu’un des bidons est vide.

– Adaptez votre transmission !

Si comme moi, vous roulez dans une région relativement plate, n’hésitez pas à investir dans une cassette adaptée aux forts pourcentages, proposant donc de plus grands pignons. Par exemple, si vous roulez avec une cassette en 11×25 ou 23 dans la plaine, passez à une 13×27 ou 28 par exemple.

A l’avant, à moins d’être un sur-homme, vous devez certainement déjà être en compact (50×34). C’est parfait !

Et n’oubliez pas la crème solaire !

specialized

Où loger ?

A mon goût, il est préférable de rouler un peu sur le plat avant d’attaquer les choses sérieuses. J’ai trouvé une location à Maubec, au sud de Gordes. Cette petite ville très calme se trouve sur le parcours d’Autour du Lubéron. On pourra donc facilement faire ses premiers tours de roue sans se soucier de la carte, en suivant simplement les panneaux indiquant la suite du circuit.

Ensuite, ce « camp de base » est à une distance raisonnable du Ventoux et permet également de s’amuser sur les pentes du massif du Luberon.

Pour en savoir plus sur le Parc Naturel Régional du Lubéron, n’hésitez pas à consulter le site Luberon Cœur de Provence !

Les routes à ne pas manquer :


Les gorges de la Nesque sont splendides. Dans le sens Ouest->Est, la pente est accessible et permettra aux plus forts de rester sur la plaque quasiment tout le temps. Pour y accéder, on monte à Gordes, on redescent jusqu’à l’Abbaye Notre Dame de Sénanque. Puis on rejoins Villes-sur-Auzon. A la fin des gorges, on rejoint la D943 puis les villages de Lioux, Joucas et Gordes. Des petites routes sinueuses et ludiques.
Ma sortie

 


Le mythique Mont Ventoux constituera l’objectif d’une sortie pour le moins épique !
Attention, il faut un minimum d’entrainement pour ne pas le subir outre mesure et en profiter pleinement. J’ai suivi le même trajet que pour les Gorges ci-dessus en visant Bédouin comme point de départ de l’ascension. Attention, le lundi, c’est jour de marché, il y a une déviation qui est un peu galère pour les cyclistes.
Ma sortie

 

lagarde
Enfin, une petite mise en jambe pour le Ventoux: la montée vers Lagarde d’Apt par Rustrel. ça grimpe longtemps et fort ! Ensuite la route qui rejoint Sault est magnifique avec la lavande et le Géant de Provence en ligne de mire…
Ma sortie

J’ai également particulièrement apprécié les routes traversant le massif du Luberon. Je vous conseille de rejoindre Lourmarin par Bonnieux puis de revenir au nord via Vitrolles-en-Luberon et le col de l’Aire Dei Masco. Privilégiez toujours les petits villages accrochés aux pentes plutôt qu’Apt qui n’est pas une ville très agréable en vélo. Lacoste, Bonnieux, Roussillon méritent de freiner un peu vos ardeurs et de savourer l’instant ! 🙂
Ma sortie

Il y a encore, bien sur, plein de routes à découvrir. N’hésitez pas à les proposer en commentaire de l’article !

Roulez bien !

Une petite sortie vtt/photo autour de Dunkerque…

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ça commence par un tour de digue…



Les immeubles au bout de la plage continuent leur douce décrépitude…


Je rejoins le port et l’ancienne station essence qui a posée de son plein gré pour William Eggleston


Rencontre avec un cochon / lapin… (le lapin est de l’autre côté de la même tête)


Le spoutnik, œuvre de Nikolay Polissky, qui se prélasse au soleil…


Un petit air de Californie…


Retour par le Bois des Forts…